Biographie

Frithjof Schuon: Souvenirs et Anedoctes, par Catherine Schuon

D’emblée, je dois avertir le lecteur qu’en parlant de Frithjof Schuon, je dis toujours le Cheikh, car je ne me suis jamais adressée à lui autrement que par ce titre ; je n’ai utilisé son prénom qu’en présence des membres de ma famille, et même dans ce cas-là j’évitais de le faire, tant cela me semblait inapproprié. Durant les cinquante années de notre vie en commun, je n’ai jamais cessé de ressentir à son égard une crainte révérencielle et une vénération qui allaient en s’approfondissant au fur et à mesure que son envergure se dévoilait à moi, tant par la lecture de ses livres que par les qualités qu’il manifestait (…)

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Approche biographique, par Jean-Baptiste Aymard

Frithjof Schuon naît à Bâle le 18 juin 1907. Violoniste et professeur au Conservatoire, son père est d’origine germanique alors que sa mère est alsacienne. Son frère aîné, Erich, est venu au monde une année auparavant. Foncièrement germanique, et ne parlant qu’allemand à cette époque, Schuon s’imprègne très jeune d’un certain romantisme poétique et mystique dont il trouve un écho particulier dans les contes et mélodies traditionnelles. Musicien doué et poète à ses heures, Paul Schuon donne à ses enfants une culture ouverte sur les mondes anciens de tous horizons et très tôt le jeune Frithjof découvre la Bhagavad-Gitâ, le Coran, les Védas ou… les Contes des Mille et Une Nuits qui enchantent son enfance (…)

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